Le CEIM centre, depuis sa création en 2001, ses recherches sur l’économie politique de l’intégration et de la mondialisation. Le CEIM a une solide expertise autour des axes suivants : intégration et régionalisme ; mondialisation et institutions ; accords de commerce, routes commerciales et organisations internationales ; gouvernance d’Internet, nouvelles technologies et transformation des industries culturelles ; et, réseaux et firmes transnationales. Il a créé plusieurs observatoires, notamment l’Observatoire des Amériques et l’Observatoire de l’Asie de l’est qui sont très actifs, il abrite la publication La crise, entretient des relations étroites avec la revue Diplomatie, et organise l’école d’été Commercer dans un monde multipolaire.
Le CEIM a pour objectifs de : favoriser les échanges interdisciplinaires et interuniversitaires ; développer des recherches interdisciplinaires et financées par les organismes subventionnaires, gouvernementaux ou internationaux ; former, faciliter l’apprentissage et intégrer à la recherche les étudiants et chercheurs étrangers ; et développer les partenariats locaux et internationaux sur les enjeux mondiaux de régulation et de politique mondiales. Ainsi, le CEIM a développé des collaborations multiples et soutenues avec la TELUQ, l’Université de Sherbrooke, l’ENAP, l’Université Laval, l’UQO, l’UQAC et l’Université Bishops, et, à l’étranger, à Rennes, Liège, Lausanne, Madrid, Paris, Rio de Janeiro, ou encore Mexico.
Mieux comprendre le monde et répondre au défi de l’action collective. Telle est la ligne directrice du CEIM. La formation des étudiants et notre engagement académique et social participent de cette double mission. Le CEIM favorise deux types de recherches ; celles qui portent sur les évolutions et transformations de l’économie mondiale ; et celles qui ont des impacts mesurables et des retombées sur les pratiques sociales et sur les institutions.
Le CEIM a bénéficié, durant les cinq dernières années, de plusieurs financements structurants qui pérennisent sa reconnaissance comme espace de recherche majeur sur l’économie politique de la mondialisation. Que ce soit sur les accords commerciaux, les politiques commerciales, les transformations de l’économie mondiale ou sur les dynamiques et les impacts du numérique sur l’économie, la société et la culture, le CEIM contribue aux débats scientifiques et publics de manière significative, que ce soit par ses activités de recherche diversifiées, les débats qu’il organise ou les chercheurs qu’il a formé. Ces activités ont été financées par un financement FRQSC Equipe de près de 400000$ (C. Deblock avec plusieurs membres), le programme international du travail du Canada 315 000$ (M. Rioux, C. Deblock, M. Ares). Le CRSH Savoir a financé des recherches de M. Rioux, G. Gagné, T.-S.Lin, S, Paquin et M. Ares sur les politiques économiques en économie ouverte alors que les recherches sur les interactions culture, commerce et numérique ont bénéficié du soutien du programme Actions concertées culture et numérique (FRQSC/MCC), 213000$ (M. Rioux, G. Gagné), du programme Engagement partenarial CRSH, 24500$/an (M. Rioux), du Ministère de la culture et des communications/MRI, 35000$/an et l’Autorité canadienne d’enregistrement Internet, 43000$. (Michèle Rioux). Le CEIM a un financement Canada pour une recherche sur la découvrabilité, un financement de la Fondation Corée pour une étude (50000$) sur l’impact du numérique sur le marché du travail, et un financement du programme MITACS (105000$) pour repenser les politiques dans le domaine des télécommunications et de la radiodiffusion. La Revue Interventions économiques dont C. Deblock est codirecteur est reconnue et financée par le CRSH. Le CEIM a déposé un projet COVID19 au FRQ sur la relance économique du Québec. Le CEIM espère aussi une décision positive du programme Équipe du FRQSC qui permettrait de pérenniser le centre.
Le CEIM a un grand pouvoir d’attraction et de rétention des étudiants depuis les 5 dernières années. Cela s’explique principalement par l’approche d’intégration et l’implication des étudiants (trois cycles et post-doctorants) dans les recherches, l’organisation des débats et les collaborations de publication.
Notre objectif est de donner aux étudiants une maîtrise des instruments de recherche et de l’autonomie mais aussi de les doter d’une solide formation en économie politique pour leur future carrière. Un autre objectif est de permettre aux étudiants de concilier leur programme d’étude avec leur implication dans la recherche, conformément à la mission des universités qui consiste, certes, à fournir une formation académique mais aussi de favoriser la socialisation des étudiants au processus de la recherche, de promouvoir la diffusion de leurs travaux scientifiques et de les préparer à être des leaders dans le monde de demain.
Les étudiants contribuent activement aux discussions concernant les grandes orientations de la recherche, à organiser des activités scientifiques, notamment le séminaire annuel des étudiants au CEIM, à participer à des colloques scientifiques, etc.
L’implication des étudiants et de post-doctorants se traduit par la codirection de livres, la rédaction d’articles et de chapitres de livres, les copublications dans les revues scientifiques et les interventions dans les colloques scientifiques. Les jeunes chercheurs bénéficient des infrastructures (local, matériel informatique, fournitures diverses) et des contrats de recherche en lien avec la programmation. Nous leur offrons un appui matériel dans leurs demandes de subvention de recherche en études graduées. Les fonds de recherche sont un levier pour favoriser la réussite des étudiants dans leurs études universitaires (bourses, stages et emplois). Nos étudiants trouvent facilement un emploi, ce qui élargit nos réseaux de collaboration et ouvre de nouvelles perspectives aux plus jeunes.
En continuant à développer le CEIM et sa programmation, c’est un travail en commun que nous voulons poursuivre autour des nouvelles préoccupations de recherche dont nous venons de présenter les lignes directrices, et qui nous paraissent représentatives des changements observables dans l’économie mondiale. Fondamentalement, la reconnaissance et cette subvention facultaire permettront de soutenir les demandes de financement, de poursuivre la recherche interdisciplinaire en économie politique, de développer une vie intellectuelle collective et, ce faisant, de combiner recherche et action collective. Nous pourrons soutenir les initiatives individuelles des chercheurs et les faire converger dans une seule et même direction afin de créer une cohérence générale grâce à notre programmation. Notre programmation s’inscrit par ailleurs dans le prolongement des efforts de la Faculté pour soutenir les recherches et les unités de recherche qui oeuvrent au sein de l’Institut d’études internationales de Montréal. Elle sera certes une valeur ajoutée significative pour l’IEIM, la FSPD et l’UQAM.
Notre programmation sera aussi un levier pour obtenir des financements de recherche - nous avons obtenu plus de 1 700 000 $ durant les 5 dernières années (excluant les financements individuels).
La programmation du CEIM, permettra également la consolidation de partenariats importants avec les travaux du laboratoire sur les transformations des industries culturelles à l’ère du commerce électronique et les activités de nos observatoires (Amériques, Asie de l’est, Eurasie, Cap Afriques) qui assurent une veille tant thématique que régionale sur les politiques économiques, le commerce et les négociations commerciales, et la mondialisation. Ce dynamisme s’inscrira également dans les efforts d’internationalisation de l’UQAM puisque le CEIM poursuivra et renforcera les collaborations scientifiques internationales, en privilégiant les collaborations avec Rennes 1, Lausanne, Madrid, et Liège.